5. Dynamique de groupe et projet final#

5.1 Project Analysis and Design#

Dans ce module, nous devions choisir un projet en lien avec un sujet qui nous tient à cœur parmi des exemples de projets fablab et de projets de science frugale, l’analyser et développer un arbre à problème et un arbre à solution pour ce projet. Pour cet exercice mon choix s’est porté sur le RecycleBot. Il s’agit d’un extrudeur à plastique usager qui permet de créer du filament pour imprimante 3D à partir de plastique usager et de polymères naturels.

Pour construire un arbre à problème, nous devons commencer par identifier le problème principal (le tronc), ensuite identifier les causes primaires du problème (les racines) et les causes plus profondes derrière les causes primaires (racines plus profondes). Il faut également identifier les conséquences directes du problème (branches) et les effets secondaires qui en découlent (ramifications). Pour construire l’arbre à solutions, on part de l’arbre à problèmes et on en transforme chaque partie. On commence par reformuler le problème en un objectif, on remplace les causes par les activités à développer pour atteindre l’objectif. Et finalement, on reformule les conséquences du problème en résultats du projet.

Dans le cas du RecycleBot, le problème principal concerné est le gaspillage de plastique, c’est pourquoi il constitue le tronc de notre arbre à problèmes. Les causes de ce gaspillage sont multiples: la surconsommation, l’industrialisation, les couts élevés du processus de recyclage du plastique, les couts économiques et énergétiques du transport du plastique jusqu’aux stations de recyclage, l’abondance de déchets et la difficulté d’accès à un mécanisme de recyclage de plastique. Toutes ces causes constituent les racines de notre arbre à problème. Le gaspillage de plastique engendre de nombreuses conséquences néfastes. On peut citer: les emission de gaz à effet de serre, des couts élevés pour le filament d’impression 3D, des impacts sur l’écosystème, la faune et la flore, la dégradation du paysage et les impacts sur l’économie. Les conséquences citées représentent les branches de notre arbre à problèmes.

Pour transformer notre arbre à problèmes en arbre à solution, nous reformulons le problème du gaspillage de plastique en une solution à ce problème: dans notre cas, il s’agit du RecycleBot qui permet de recycler le plastique usage pour en faire du filament pour imprimante 3D. Le RecycleBot est donc le tronc de notre arbre à solution. Nous remplaçons ensuite les causes de notre problème en actions que nous pouvons entreprendre pour palier au problème et atteindre l’objectif. L’utilisation du plastique de la vie quotidienne, le partage du plastique avec ses proches, le recyclage du plastique pour en faire du filament ainsi que le recyclage local sont tant d’activités qui permettent d’atteindre notre objectif. Elles représentent de ce fait les racines de notre arbre à solutions. Finalement, nous reformulons les conséquences du problème en aboutissements consécutifs à la réalisation de notre objectif. Parmi les aboutissements envisageables, on peut citer: les bas couts de production, la faible utilisation d’énergie, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’accès facile à l’impression 3D et la protection de la faune et de la flore. Tous ces résultats constituent les branches de notre arbre à solutions.

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5.2 Group formation and brainstorming on societal issues#

Dans ce module, il nous a été demandé de choisir et d’apporter un objet représentant un thème ou un problème social qui nous tient à cœur. Personnellement, j’ai choisi de la colle à rat pour représenter le problème de la proliferation des nuisibles dans les habitations. J’ai décidé de choisir ce thème car j’ai remarqué que de plus en plus de nuisibles faisaient leur apparition à Bruxelles et puisque ces derniers peuvent véhiculer des maladies, j’estime que cela représente un problème de société qu’il faut traiter et dont on ne parle pas assez souvent.

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Après avoir chacun apporté notre objet, nous les avons tous déposé au centre d’une pièce et les avons passés en revue pour déterminer quels objets représentent des sujets qui nous parlent. Après cette phase de découverte, il nous a été demandé de récupérer notre objet et de former des groupes sur base des objets qu’on avait choisis. Chacun devait retrouver les personnes ayant les objets qui lui parlaient. C’est comme ça que je me suis retrouvé avec Chris, Nikita et Charles qui avaient respectivement apporté de la mousse isolante (pour les problèmes d’isolation), une truelle (dans le thème de la construction) et un crayon (dans le thème de la digitalisation). On nous a ensuite demandé de réfléchir ensemble à un maximum de problèmes potentiels en lien de près ou de loin avec les objets que nous avons choisis. Pour ce faire nous avons commencé par noter un maximum de mots clés en rapport avec nos objets et nous avons ensuite essayé d’identifier et de formuler un maximum de problématiques sur base de nos idées. Finalement, nous avons abouti à de nombreuses problématiques en lien avec le thème demandé qui était “comment rendre l’invisible visible”:

  • Comment virer les nuisibles ?
  • Comment rafraichir un endroit ?
  • Comment garder un endroit calme ?
  • Comment mieux canaliser la lumière ?
  • Comment limiter le ruissellement ?
  • Comment économiser les matériaux ?
  • Comment mesurer l’humidité ?
  • Comment détecter l’indice UV ?

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Cette expérience nous a permis de former un groupe sans devoir choisir consciemment nos partenaires. J’ai trouvé cette expérience surprenante et très intéressante. Au début, je me demandais ce qu’il allait se passer. Je savais que le but était de former des groupes, mais je ne savais pas comment ça allait se dérouler et avec qui j’allais me retrouver en groupe. Au début j’appréhendais un peu de me retrouver en groupe avec des gens avec qui la communication pourrait ne pas bien se faire, mais lorsque je me suis pris au jeu, je me suis aperçu que peu importe avec qui je serai, il y aurait moyen de rendre l’expérience amusante. Finalement, je me suis retrouvé avec Chris, Charles et Nikita avec qui la communication s’est faite très naturellement et dans la bonne humeur et de fait, nous avons pu échanger énormément d’idées en très peu de temps et aboutir à de nombreuses problématiques. À ce moment, j’ai compris qu’on allait former un excellent groupe.

5.3 Group dynamics#

Le but de ce module était de nous apprendre des outils pour mieux fonctionner en groupe en apprenant notamment comment structurer nos réunions, définir et assigner des roles, utiliser des outils de prises de decision, communiquer entre nous, donner la parole à chacun et formuler un feedback. Après nous avoir parlé de certains outils pour améliorer la dynamique de groupe, il nous a été demandé dans un premier temps de faire la liste des besoins que nous avons pour fonctionner au sein d’un groupe et d’ensuite établir en équipe une charte de fonctionnement de notre groupe.

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Ces éléments permettent de faire savoir nos attentes et nous mettre d’accord dès le départ sur la philosophie de travail que nous allons suivre. Il s’agit d’établir un “contrat” entre nous pour éviter les mauvaises surprises et fixer le cadre de fonctionnement idéal selon nous.

Parmi les outils de dynamique de groupe dont on nous a parlé, il nous a été demandé d’en choisir 3 à développer et expliquer comment on pourrait les utiliser à l’avenir. Les outils que j’ai personnellement trouvés les plus importants sont les suivants :

  • La météo d’entrée : Il s’agit d’expliquer au début comment on se sent dans le projet. Ceci nous sera utile lorsque nous ferons part de nos avancées aux autres membres du groupe. En effet, de cette manière, on peut verbaliser si on a eu un problème durant la semaine qui fait qu’on n’a pas pu avancer autant qu’on voudrait sur une tache, rapidement identifier et résoudre les problèmes qui surviendraient.
  • Le “Pourquoi” : Systématiquement demander pourquoi à la suite d’une réponse permet de creuser la compréhension d’un sujet jusqu’au maximum. Ceci pourra s’avérer très utile lorsque nous nous expliquerons des concepts liés au projet. De cette façon chaque personne pourra pleinement comprendre le sujet expliqué et cela forcera la personne qui explique à faire un effort de raisonnement précieux dans la présentation de la démarche suivie pour un travail.
  • Le vote pondéré : Cela consiste dans le cas d’un choix entre plusieurs possibilités d’accorder une importance plus ou moins grande à chaque possibilité en fonction de nos préférences. Le vote pondéré pourra nous servir à prendre des décisions rapides lorsque plusieurs choix s’offrent à nous et qu’une possibilité ne se démarque pas clairement des autres. C’est un bon moyen de trancher quand on ne sait pas et qui est souvent représentatif de l’avis général.